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Les Antilles le long de la Martinique | En Martinique on se sent comme dans une petite ville de province; la voiture de la poste; le bar PMU et la place de l'église. Nous avons découvert et apprécié la cuisine locale; les accras de morue, les fricassées de Lambis et les fruits exotiques. Nous avons eu la chance de goûter aux meilleurs produits de la mer: oursins blancs et langoustes grâce à la pêche de Jean Michel.
Et puis nous avons suivi la côte sous le vent. D'abord les jolies anses d'Arlet où l'on peut profiter de la plage à l'ombre des cocotiers, sensation très exotique pour nous. Le deuxième jour de mouillage nous avons nagé avec une tortue peu farouche mais très performante en apnée. Ensuite, nous avons rapidement découvert St Pierre avec une lumière d'après la pluie toute particulière. |
|  Escale en Dominique | La Dominique mérite son nom d'île de nature (nature island), la forêt est magnifique avec une végétation exubérante. Nous avons pu la découvrir à travers deux belles sorties: une visite de la rivière Indienne et un petit tour de l'île en voiture. Le récit de ces deux excursions sont à découvrir dans le journal des enfants.
En arrivant nous allons directement au mouillage de Portsmouth au nord de l'île après une traversée musclée du canal de la Dominique avec 25 noeuds au près. Le mouillage est vaste et de bonne tenue. Il y a de la place et un renouvellement rapide des bateaux, la majorité ne restant que peu de temps. L'île est attachante et dépaysante dès le prime abord. Par contre la vie n'est pas bon marché, contrairement à ce que l'on espérait et notre porte monnaie rendra l'âme avant la durée prévue d'une semaine. |
| Ce sont les activités de découverte qui sont particulièrement onéreuses mais incontournables car tout de même splendides. Une location de voiture premier prix pour 85 € et oui! location ,taxe en sus, achat du permis local, carburant. Mais c'est unique de s'échapper dans la splendeur végétale de la forêt tropicale ou de découvrir la richesse floristique d'une plantation. C'est surprenant de s'apercevoir que l'on connaît une bonne partie de la végétation parce que ce sont nos plantes d'appartement qui poussent autour de nous, souvent importées d'une autre région du monde d'ailleurs: caoutchouc des jardins, staphiphyllum, Papyrus, Asplénium et autre Anthurium. Les petites plantations que nous avons traversé montrent une agriculture attachante car riche et diversifiée. On trouve côte à côte une multitude de plantes tropicales utiles: Orange, citron, pamplemousse et diverse variétés de bananes bien sûr, mais aussi café, mangue, Cacao, Papaye et les fruits de l'arbre à pain. Au hasard d'une trouée nous avons même aperçu le perroquet, emblème de l'île. Sur la photo: levier de vitesse et conduite à gauche; un peu de stress pour zigzaguer entre les nids de poules. |
|  Petite grenade | Nous sommes de retour au Marin pour le salon nautique. Mais c'est sur la côte au vent que nous allons terminer notre séjour en Martinique. Petite Grenade est un mouillage bien abrité de la côte Est. On approche entre la côte et le récif, la passe n'est visible que tardivement mais assez large. Derrière par contre, il n'y a pas beaucoup d'eau et le sondeur indique 1m70 puis passagèrement 1m50. Pour un tirant d'eau de 1m80, ça pose question forcément, mais on ne sent rien. Un petit coup de gaz et on retrouve du fond. A l'intérieur, le plan d'eau ressemble à un plan d'eau de Sologne, des Palétuviers à la place des Saules et du sable au lieu de la terre. L'endroit est enchanteur et sous la mangrove une petite plage bien ombragée peut accueillir la petite troupe d'enfants que nous avons apporté. Car nous sommes trois bateaux. |
| C'est pour tous un terrain de jeu formidable: cabanes pour les enfants, baignade et pas trop de moustique. Les capitaines s'essayent à la pêche à la langouste et c'est Jean Michel qui une nouvelle fois assure le repas. De notre côté nous avons promené le fusil harpon et profité du spectacle des poissons et du corail. Le soir, autour des grillades sous les arbres, on déguste la pêche et je ressors la guitare oubliée au fond du bateau depuis le départ. "c'est une maison bleue..." Ca le fait terriblement bien. |
|  Saint Vincent | "Belle île en mer, Marie Galante, St Vincent...vous c'est l'eau, c'est l'eau qui vous sépare" en fait on oublie vite Laurent Voulzy, on débarque entourés des Boat Boys, vraiment pressants ici. Nous sommes à Wallilabou. Autour de nous un décor de cinéma, c'est le lieu de tournage de Pirates des Caraïbes, et ici plus qu'ailleurs on peut voir l'envers du décor. Petit à petit les structures métalliques apparaissent sous les fausses pierres.
Nous retrouvons le bateau Jully déjà croisé en Martinique. C'est toujours sympa de voyager avec un bateau ami.
Bénédicte va faire du linge propre à la rivière avec les femmes du village, Olivier s'éclipse vite quand il s'aperçoit que c'est également la salle de bain des femmes. A proximité, on peut voir quatre capots de moteur hors bord dans le fossé. On pensera bien à remonter le moteur de l'annexe ce soir. |
|  Les Tobago Cays | Nous descendons d'île en île vers le sud. Béquia pour une nuit, Petit Nevis pour rechercher les traces de l'ancienne tradition de chasse à la baleine, Canouan où nous traversons l'île pour découvrir le récif de la , côte au vent, toujours en compagnie des "Jully".
Après ces bons moments, l'escale prévue aux Tobago Cays nous inquiète un peu, étant donné la renommée du coin. On craint la grande foule. En fait le lieu n'est pas trop surchargé, une trentaine de bateau. Il y a de la place. On décide de se mettre un peu à l'écart juste devant la petite plage de Jamesby. Splendide!! La couleur de la mer, le sable blanc, nous sommes presque toujours seul sur "notre" petit îlot. |
| Le récif n'est pas partout en bonne santé et cela nous ramène à des préoccupations plus inquiétantes sur la dégradation du climat de la planète. Nous partons avec les annexes vers le secteur au vent pour découvrir tous de même des zones préservées, peut être par un surcroît de courant? C'est magnifique, tout le monde écarquille les yeux. Les diverses espèces de coraux, les poissons multicolores et au retour nous découvrons même des tortues. Nous nageons auprès d'elles, c'est une véritable danse aquatique. La soirée se passe en palabre autour de quelques verres et un repas, les enfants dans un bateau et les adultes dans l'autre. Communication par le canal 77. Demain nos routes se séparent. Snif!! C'est toujours triste de quitter un bateau sympa. |
| |  Petite promenade à Grenade | Grenade est une île attrayante, vivante et colorée. les gens sont très gentil, dans les rues de Grenade bastien reçoit une poussière dans l'oeil on essaye de lui enlever. Plusieurs personnes s'arrêtent et nous propose une technique à eux; retourner un verre d'eau sur l'oeil, tirer sur la paupière... On passe plus de temps a essayer de comprendre les explications qu'à le soigner. Il repart guéri. Pendant notre escapade en ville pour faire l'avitaillement notre bateau a dérapé, nous arrivons alors qu'il est pris en charge par d'autres plaisanciers. L'ancre s'était posée sur un vieux filet d'emballage. On s'en tire avec une bouteille de rhum pour notre sauveur germanique.
Et pour la soirée nous chantons "Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Maman..." Elle a aujourd'hui 35 ans.
Sur la photo: on prépare le pavillon du Venezuela |
|  Coolos à Los Testigos | Nous quittons Grenade en début de soirée direction le petit archipel des Testigos au Venezuela. Nous ressortons la grande voile qui est restée gentiment dans sa house pendant toute la descente des Grenadines. On dit que le voyage en bateau rend feignant; je confirme. Nous allons souvent au plus simple, en absence de Lazy jack, on ne sort la voile d'arrière que lorsque c'est nécessaire. Pourtant nos journées sont toujours bien remplies et riches en petits évènements. Nous traversons vers los Testigos dans un temps idéal, 15 à 20 noeuds dans les fesses, mer peu agitée et courant avec nous. Voile en ciseau génois tangonné sous régulateur. Facile la voile! Une nuit tranquille donc, où on se réveille de temps en temps pour changer de barreur.
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| En arrivant sur l'archipel, on sent tout de suite la tranquillité du lieu, les fous et un pélican plongent à deux mètres du bateau, ils ne sont pas très craintifs. Des centaines de frégates tournent dans le ciel en cherchant les courants ascendants. Les eaux sont très poissonneuses et malheureusement aussi pleines de méduses. Dans l'après midi les gardes- côtes nous rendent visite. Ils nous précisent que le séjour est limité à trois jours et que nous devons faire notre entrée à Margarita, l'île située à 40 milles sous le vent. Je leur demande une petite rallonge qu'ils m'accordent sans problème. Nous pouvons rester une semaine.
Après une promenade à terre, un jeune pêcheur nous offre une Carangue à plumes. Un peu plus tard il repasse pour nous donner trois langoustes. Une arrivée comme on les aime!! |
| Toujours la même rangaine: plage de sable blanc, mer turquoise, cocotiers... avec ici en plus des habitants qui viennent à votre rencontre, juste par gentillesse. |  |
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Nous prenons notre temps, on répare le génois dont certaines coutures fatiguent, on se promène pour découvrir les îles. Nous avons aimé la promenade à la grande dune de sable qui traverse l'île de Testigo Grande.
Nous avons quelques contacts avec les habitants, il nous considère un peu à part avec notre petite famille alors que les autres bateaux sont surtout des retraités. |
|  Quelques achats à Margarita |
Retour brutal au rythme de la ville et de la société de consommation. Les soutes sont vides et il nous faut beaucoup d'imagination pour construire des repas corrects. Le bateau Baguette de st Martin nous a pourtant permis de faire des courses gratuites aux Testigos, ils mettaient leur bateau à terre dans quelques jours, mais ce sera trop juste pour nos cinq ventres. En arrivant à Porlamar on se croit dans le pire urbanisme de la côte espagnole. La descente à terre nous montre cependant un petit parfum d'Amérique. Les vielles voitures américaines hors d'âge croisent les berlines modernes, nous avons un petit faible pour les premières. Nous les choisissons dans nos balades en taxi. Parce qu'elle sont moins chère mais aussi parce que les chauffeurs sont toujours très sympas. Ici comme on le sait, le carburant est très bon marché, 100 litres de gazole nous ont coûté 7 euros. l'eau douce est juste un peu moins chère 100 litres pour presque 3 euros. Comme mon bidon d'essence pour l'annexe ne fait que cinq litres le livreur ne m'a pas fait payer, surprenant pour nous mais toujours sympa.
Comme les prix sont imbattables, en particulier sur les textiles nous préparons la rentrée scolaire prochaine, avec six mois d'avance c'est vrai car nous sommes à la fin du mois de février. |
|  Dans le golfe de Cariaco | Cette navigation qui s'annonçait tranquille à l'abri dans le golfe de Cariaco est en fait très ventée avec du clapot et parfois 30 noeuds, le tout dans le pif. On avance péniblement 2,5 noeuds au moteur, nous décidons alors de faire escale pour la nuit à la Laguna Chica. L'endroit est magnifique, nous sommes le seul voilier. Un petit tour à terre pour visiter la chapelle et prendre un pot au bar (il y a que des mecs, qui boivent des bières sans s' arrêter, eh oui, on est vendredi soir!). De toute façon, il n'y a que ça dans ce petit hameau de pêcheur. Un petit planteur dans le cockpit. Dodo à 8 h 30. . |
|  Nous repartons le lendemain matin à 5 heures. Ouf! nous n'avons pas été attaqués par des pirates pendant la nuit, nous sommes tous sains et saufs ,et en plus on nous a rien piqué! (rire)
Nous arrivons vers 10 h à Medregal village, un complexe hôtelier tenu par un couple Franco-vénézuélien. Un petit coin de paradis au milieu de rien. En fait, on bénéficie de tous les services d'une marina, douches, bar,resto, piscine,laverie, jeux, alors que l'on est au mouillage. Le tout est de consommer quelques bières. Le soir, on se paye même le luxe d'un resto en amoureux!! En discutant avec les patrons des lieux sur les différents risques de voyager au Vénézuéla, ces derniers nous rassurent en nous disant qu'il y a bien eu quelques attaques de bateaux, mais que les gens attaqués étaient des gens malhonnêtes et crapuleux. En étant dans ce lieu magique et loin de tout, on se dit que l'on a bien fait de ne pas trop écouter toutes les rumeurs.
Le mardi, nous décidons d'aller visiter la ville du coin, qui est en fait un grand village, Cariaco. Le marché est magnifique, avec de beaux légumes pas chers, les gens sont souriants et n'essaient visiblement pas de nous arnaquer. On récupère malgré tout quelques petits cafards dans le régime de banane!!
Ici, ce qui me frappe beaucoup est l'âge à laquelle les femmes ont des enfants. Les vénézuéliennes ont leur premier enfant à plus ou moins 15 ans(l'âge de ma nièce Marie), et elles en ont environ 7, un tous les ans et demi!!
Le salaire de base( SMIC français) est de 750 000 Bolivars (190 €), les vénézuéliens vivent de pas grands choses,dans de toutes petites maisons à 15, mais ils paraissent heureux et ont le sens de la fête et de la musique.
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|  Retour à Margarita | Retour à Margarita pour faire les papiers des douanes et de l'immigration pour notre départ du Vénézuéla. Ca ne se passe pas aussi bien qu'à l'aller car Olivier a attendu plus de 3 h au service de l'immigration. C'est comme quand on a un rendez vous chez le médecin et que l'on attend, ça énerve!
Hier soir nous avons rencontré d'autres bateaux français et bu l'apéro au Rumba bar en mangeant des huîtres. C'était sympa, les cocktails étaient bons et se buvaient comme du petit lait, la musique était rythmée et les danseuses roulaient des hanches (un peu trop aux yeux des femmes!). Bilan des courses, nous sommes rentrés difficilement sur le bateau , Olivier heureusement en meilleur état que moi, a pu s'occuper des enfants. Pour ma part j'étais dans l'incapacité de gérer quoi que ce soit, la tête me tournait dès que je changeais de position, j'ai fini par m'endormir dehors, la tête dans les étoiles, en me disant que demain je ne prendrai que de l'eau!! |
|  Enfin la Martinique | Nous prévoyons un retour direct vers la Martinique, puisqu'à l'aller nous avons fait escale dans la majorité des îles sur notre route. La navigation s'annonce délicate avec certainement 3 jours au près. D'entrée de jeu, le fort courant au large de Margarita nous expédie vers l'ouest pendant 24 heures, nous nous voyons sortir du courant en quelques dizaines de mètres et le cap s'améliore de 45 degrés aussitôt. La première nuit est assez musclée du vent de la mer et des grains. Le lendemain tout s'améliore... jusqu'à ce que l'on tombe en panne de moteur. C'est fou ce que ça peut être utile même sur un voilier. On s'en rendra compte par la suite dans la pétole puis le vent et le courant de face. C'est le long de la Martinique, en tirant des bords carrés pendant une nuit entière, qu'on se dira "comment fait -on d'habitude?- Ah oui! On met le moteur"
Photo: Dans la pétole le soleil frappe fort et on cherche de l'ombre |
| Devant notre insistance, le moteur accepte de redémarrer quelques heures avant de retomber en rade. Juste assez pour se retrouver dans l'entrée du Marin au sud de la Martinique. Un équipage tchèque nous prend en remorque et nous dépose au mouillage, juste à coté de nos amis de Kirikou. Quelques minutes plus tard Yann est à mes côté pour réparer le moteur. Génial ! on a trouvé et ce n'est pas grave! Du papier essuie tout est passé par l'orifice de remplissage de carburant et a fini par colmater le préfiltre. Pendant ce temps, pour tout compliquer notre bateau dérape et nous sommes à 3 m de celui de derrière, pas question de mettre le moteur avant d'avoir tout remonté. On s'assure sur Kirikou en attendant. Ca y est tout marche, on peut aller remouiller plus loin. Dans une fausse manoeuvre notre deuxième ancre se prend dans la chaîne d'un autre bateau dont le proprio nous engueule copieusement. Enfin on mouille tranquille, je récupère l'encre laissée dans la bataille. Tout va bien, on peut se reposer de nos quatre nuits en mer. Elle est pas belle la vie? Photo: nos sauveurs tchèques, très concentré pour nous aider |
|  Du repos aux Saintes |  Après le bricolage et l'avitaillement en Martinique, un passage express en Dominique, nous arrivons le 23 mars aux petits archipels des Saintes. L'ambiance y est agréable, vivante mais tranquille. On croise quelques bateaux connus, comme à chaque escale maintenant. Depuis quelques temps nous étions en mer ou dans l'eau trouble des baies profondes, nous n'avons pas pu surveiller et entretenir notre coque depuis plus d'un mois. Le spectacle n'est pas terrible, des algues en quantité et des Balanes de taille respectable. On a du pain sur la planche, sans doute trois ou quatre jours pour remettre au propre. L'antifooling fait un peu la tête, mais de toute façon les algues poussent à merveille sur ce support anti-algue.
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| En terme de repos, les apnées répétées pour nettoyer la coque font passer la natation pour un partie de chaise longue. On termine les séances lessivé. Mais c'est ce qu'on appelle la bonne fatigue, celle qui nous couche à 9 heures.
Entre temps on emmène l'équipage faire des petites escapades sur les plage de cette belle île. On découvre les Iguanes et la belle plage de Pompierre.
Photo: En haut; une gendarmerie comme on les aime Ci contre; les Iguanes que l'on appelle lézard sur l'île
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|  La Guadeloupe | Après 3 jours à la marina de Bas du fort de Point à pitre à faire le grand nettoyage de printemps (ça fait 2 mois que l'on a pas mis les pieds dans une marina!), nous partons pour le nord ouest de l'île, à Deshaie. Pour venir jusque là, nous traversons la rivière salée ( rivière qui sépare Basse- terre et Grande- terre). Levé à 4 heures du matin pour passer les 3 ponts "levis". C'est une navigation agréable qui change des navigations habituelles, même si nous serrons quelques fois les fesses, car notre tirant d'eau est de 1,80 m et que notre sondeur indique une ou deux fois 1,50 m. Ouf! ça y est c'est bientôt la fin, mais cette fois ci c'est des centaines de Yin Yin qui tournent autour de nous au levé du jour. ça énerve légèrement! Nous arrivons enfin l'après midi à destination, et retrouvons le bateau Jully et les copains de Bastien. |
|  Forêt et cascade en Guadeloupe | Après quelques soirées bien arrosées à Deshaie en compagnie de Jully, D'échappée belle, de Lady quattro, (vous allez croire que l'on passe notre temps à picoler, et vous n'aurez pas tout à fait tord!!), nous louons une voiture pour visiter l'intérieur de l'île. Là, nous tombons sous le charme de la forêt tropicale qui regorge d'arbres aux branches chargées de plantes , c'est une mosaïque à plusieurs étages: * à nos pieds, le sol est parcouru de racines qui serpentent dans tous les sens. * plus haut en levant un peu la tête, on trouve des fougères arborescentes, des balisiers... * à 20, 25 m se trouve les houppiers, ensemble des branches et du feuillage du sommet de l'arbre. * tout en haut enfin,les géants de la forêt au tronc droit dont la cime s'étale comme une large couronne. Agrippées aux arbres les plus grands, les lianes s'élèvent avec eux vers la lumière.
Photo: Les chutes du Carbet en Guadeloupe avec l'équipage de Sea-U |
|  En escadre à Antigua | Nous commençons par le fameux repaire de Nelson à English Harbour. Très britannique, pelouse et beaux yacth. Ensuite le mouillage de Green Island au vent de l'île. Splendide! Nous revoilà dans nos marques, baignade, optimist, Barbecue guitare sur la plage. Nous sommes en compagnie de Sea-U, Jully, Talita kum vient d'arriver et nous attendons Grenadine et Gwenvidic. Une petite vingtaine de gamins (22 avec les ados), le mouillage est un peu plus bruyant que d'habitude, heureusement nous sommes souvent seul.
Aujourd'hui Thibaut c'est ouvert le pied, Lionel le conduit à l'hôpital avec sa puissante annexe. Bilan des courses 5 points de sutures et une jolie petite facture de 677 dollars US!!
Malgré ce petit accident, nous passons des journées sympathiques. La petite plage du mouillage est paradisiaque, surtout pour Violette et ses 2 copines. Les garçons jouent aux chevaliers, font des tours de canoés et de belles glissades sur la plage , les filles font des scultures de sables, les papas chassent la langouste et les mamans blablatent entre elles... Elle est pas belle la vie!! Loin de nous les élections présidentielles. |
| Malgré ce petit accident, nous passons des journées sympathiques. La petite plage du mouillage est paradisiaque, surtout pour Violette et ses 2 copines. Les garçons jouent aux chevaliers, font des tours de canoés et de belles glissades sur la plage , les filles font des scultures de sables, les papas chassent la langouste et les mamans blablatent entre elles... Elle est pas belle la vie!! Loin de nous les élections présidentielles.
Photo du haut: Bastien, Tristan, Corentin, Zoé et Léo font les fous sur la plage
Photo ci contre: Jade et Violette font de belles parties cache cache dans les housses de voile de Sea-U |
|  Les plages de Barbuda | La navigation pour venir jusqu'à Barbuda s'est faite toute seule, vent arrière sud est, mer peu agitée. Par contre nous arrivons sur un mouillage pas du tout abrité, la nuit est mouvementée. Le bateau Grenadine décide de repartir dès le matin sur Antigua, alors que nous rejoignons Jully sur un autre mouillage Cocoa Bay. Il s'avère que ce dernier est un peu plus calme, on arrive même à descendre sur la plage en annexe!! Ici, les plages de sables blancs entourent l'île. Les enfants s'amusent après l'école dans les rouleaux, ils surfent sur leurs planches. A part ça il n'y a pas grands choses d'autres à faire, à part commenter les élections. Et oui, même au bout du monde nous sommes au courant que le gros Sarko a fait 30 % au premier tour! Nous ne restons que 3 jours. Un dernier au revoir aux bateaux amis et nous repartons pour La Guadeloupe, en repassant par la côte ouest d'Antigua. Cette île est vraiment belle et regorge de magnifiques mouillages. (malheureusement, notre appareil photo a rendu l'âme, dommage!)
Photo: le catamaran Sea-u de nos amis Lionel et Roseline (oublier la date) |
|  Carmejane aux Antilles | Après une rencontre inattendue avec une première collègue de travail en Martinique dans la rue, notre chère Isabelle, c'est en Guadeloupe sur la plage que nous faisons une autre rencontre fortuite. Crystel Astruc, la résidente de Kourou et ancienne collègue de travail également. En stage professionnel en Guadeloupe et pour un moment en balade sur la même plage que nous. A la fin de notre voyage, après toute nos petites aventures, je m'aperçois que rien ne nous surprends vraiment. Je m'attends à tout: peut être croiser Gérard, Yvan ou Paul à la rame au milieu de l'atlantique. "Salut les gars! ça va?"
De toute façon, je sais où je vais bientôoot en croiser beaucoup des gens qui travaillent à Carmejane! A Carmeu... J'arrive! |
|  Dernière semaine aux Antilles | Ca y est, mes parents sont arrivés cet après midi à Point à pitre, les enfants attendaient leur venue avec impatience. Ils se sont réveillés à 6h30 ce matin, leur ont préparé des dessins, ont décoré des verres. C'est la joie! Nous,nous étions bien sûr contents de les voir, mais en même temps leur arrivée signifie pour nous la fin du voyage et d'un projet d'une année. Olivier, lui prépare à fond sa transat, les derniers préparatifs. Le bateau est quasiment prêt pour la transat retour. Reste le génois à réparer ,ce qui n'est pas le plus amusant!! En attendant, nous espérons bien profiter au maximum des derniers instants du voyage et finir de visiter cette belle île en compagnie de mes parents. Nous sommes donc allés à la Pointe des chateaux, qui est le cap le plus oriental de grande terre. Dommage que notre appareil photo ait rendu l'âme, car vous auriez pu vous rendre compte de la beauté des falaises érodées. D' ici, on aperçoit l'île de la Désirade. La promenade était courte mais fatigante, en plein soleil avec Violette sur le dos!! |
| Le lendemain, nous allons tous à l'îlet Pigeon, appelé aussi la réserve Cousteau. Nous sommes heureux de faire découvrir à Pierrot et Josette les joies de la navigation. Les conditions sont bonnes pour leur première nav.:Peu de vent et pas de mer. Ce petit îlot est le paradis des plongeurs. Même papa et maman se sont essayés au snorkeling. C'était une grande première, maman s'en est bien sorti en surmontant sa peur de l'eau, et papa a juste marché sur un oursin avec des épines de 10 cm de longueur, ça fait mal!! ( Ah oui, mauvaise nouvelle, c'est de ce petit îlot que nous apprenons l'identité de notre président. Nous sommes bien sûr déçus, mais n'avons rien à dire car nous n'avons pas voté.) Hier, Pierrot ,Josette et les enfants sont allés au marché de Point à Pitre. C'est un marché haut en couleur mais pas du tout économique, quelques épices achetées et une jolie facture de 18 euros. Vive la vie aux Antilles. Heureusement qu'il y a Leader Price. Pour nous qui sommes habitués en métropole à manger bio, c'est un réel changement. Cela a été dur au début, mais on s'habitue à tout et de toute façon on n'a pas eu le choix!! |
|  Bilan du voyage |  | Voilà, aujourd'hui 8 Mai, Olivier est parti chercher Matthieu à l'aéroport; ils partent jeudi matin pour la transat retour. Nous, on prend l'avion jeudi après midi pour Paris. C'est la fin d'une jolie aventure de 10 mois ( pour les enfants et moi). Retour dans les Alpes de haute Provence la semaine prochaine, les enfants retournent à l'école, Violette part 15 jours en vacances chez ses grands parents pendant que je réaménage la maison. Si on fait un petit remue méninge de ce voyage, ça aura été beaucoup de rencontres: 3 continents, 10 pays, 21 îles, 280 couchers de soleil, 28 bancs de dauphins, 2 bancs de globicéphales, 3 requins, 12 tortues vertes, 13 poissons pêchés, 50 pélicans et frégates, 64 enfants, 27 bateaux copains, 80 repas entre amis, 35 nuits à la belle étoiles, 50 étoiles filantes, des milliers de poissons dans l'eau, plein de coraux, 10 langoustes dégustées. Ca, c'est pour le beau côté des choses, mais il y a aussi le mauvais: 200 matinées à se prendre la tête avec les enfants pour l'école, 50 claques, 1 écolier balancé par dessus bord, 150 lessives à la main, 300 bétises de Violette (là je suis généreuse!), 150 petits trucs à réparer sur le bateau, un casier pris dans l'hélice du moteur, un orage en mer, une panne de moteur en nav sans vent, 2 arnaques, une dizaine de vomies en nav... Bon ceci dit quand on voit la photo, on a l'air plutôt épanouis, vous ne trouvez pas? et rassurez vous, on commence déjà à parler d'une prochaine aventure. Pas pour l'instant car il faut que l'on se refasse financièrement,qu'on travaille un peu quoi. ON A PLUS UN SOUS!!!!! Dites le vous bien, m'sieur dames, les voyages, ça coûte cher!! |
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