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La Méditerranée Notre voyage de Port Saint Louis du Rhône à Gibraltar  La catalogne | La traversée du Golfe du Lion
Nous avons commencé le voyage par une traversée du Golfe du Lion. Nous avons regretté assez vite de ne pas avoir pris le temps de s'amariner, mais on avait tellement envie de débuter le voyage qu'on est parti bille en tête. Un ris, deux, puis trois le matin, mer formée, on a nourri les poissons. Petite anecdote; rigolote après recul: une bouteille de coca traîne dans le cockpit Olivier y goûte, drôle de goût, après vérification, il s'est avéré que Bénédicte avait vomi dedans. C'est quand même assez rare d'essayer de vomir dans un si petit trou.
Collioure
Mouillage pour se reposer au sud du cap Béar, puis, le lendemain mouillage pour deux nuits dans l'avant port de collioure, assez encombré, mais le point de vue est joli et il est facile de descendre à terre pour quelques courses.
Cala Guillota
La côte espagnole est splendide au sud du cap Creus, nous passons deux nuits et deux jours de baignade et de petites balades en annexe. Nous n'avons aucune envie de balade à terre la colline est jolie mais pentue et aride, le soleil y cogne fort.
Barcelone
L'arrivée sous le soleil nous parait interminable,les mousaillons s'excitent, le vent dans le nez nous sommes depuis le matin au moteur; personne à l'accueil on s'installe au quai des yacht. En fait, il faut demander une place à la VHF. Au bureau du port, un français crie au scandale parce que le règlement du port ne lui convient; "Ah vous savez pas quoi faire pour nous compliquer la vie, vous n' êtes vraiment pas aux normes Européennes". Tout ça parce que il y a une caution pour la clé des douches. Je suis tout sourire pour faire passer la pilule. J'ai compris ce que veulent dire les étrangers quand ils disent que les français sont râleurs! Barcelone est une ville attachante et très vivante, c'est la ville branchée, Béné dit une ville de créateurs. Dans les quartiers, le soir, on trouve une vie de village avec les gens qui prennent le frais en discutant avec le voisinage. Quel plaisir de se perdre dans ces petites rues et de découvrir des jeunes créateurs par ici, le musée Picasso par là. Sur le fond du port les émigrés africains vendeurs de contrefaçons jouent au chat et à la souris avec la police. Les sirènes à l'américaine des véhicules de police donnent une ambiance sérieuse à l'affaire.
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| |  Les Baléares |  traversée vers les Baléares
La traversée fut moins éprouvante que la précédente. Juste une petite peur panique de me retrouver seule, pendant mon quart, au milieu de la mer. Olivier est sympa et s'installe dans son duvet à côté de moi. 5 heures de voile et 12 milles parcourus, autant dire que l'on avance pas. Nous décidons alors de continuer au moteur. Pendant la nuit, la mer est calme. Nous arrivons le matin aux Baléares et sommes accueillis par un ballet d'une dizaine de dauphin qui viennent danser autour de l'étrave. C'est un spectacle magnifique. Nous avons tous le sourire jusqu'aux oreilles. Nous arrivons enfin à Puerto Soller |
|  Découverte de Majorque
Nous restons 2 jours à Puerto Soller, petite station balnéaire sympathique, et partons ensuite dans une calanque du nom de La Colobra, à 5 milles de puerto Soller. Cela fait un peu penser aux calanques de Cassis. Le mouillage est magnifique et tranquille, sauf la minuscule plage, envahie de baigneurs. Nous décidons de rester jusqu'au lendemain pour profiter un peu de la crique pour nous tous seuls. Ce n'est pas la même ambiance que la veille!! Départ de La Colobra à 10 h . Là, nous longeons la côte sauvage de l'île - splendides décors rocheux- surplomblés ici et là par des tours de gués. Par contre, nous avançons toujours au moteur, c'est la pétole complète .Nous arrivons enfin et sous voile à Polensa. |
| Bon anniversaire Zoé
Le 25 juillet, nous faisons avec les moyens du bord pour fêter l'anniversaire de Zoé. On peut compter neuf allumettes sur le gâteau et une jolie paire de boucle d'oreille en guise de cadeau. |
| Le tour de Minorque
La traversée c'est faite une nouvelle fois au moteur, le vent étant tombé à 10 milles de la côte. Minorque présente une multitude de calas, les calanques locales où l'on peut mouiller dans quelques mètres d'eau. Nous passons une heure à Ciudadella à la recherche d'une bonne bouteille... de gaz. Direction la cala Algayrens, assez sauvage mais très ouverte, nous décampons le lendemain vers une baie plus abritée car le temps se gâte.
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| Dans la baie de Fornells, tous les coffres sont gratuits. Comme d'habitude la journée se passe en baignade, petites courses à terre et aujourd'hui grande nouveauté: la rentrée des classes, ça c'est produit comme ça, sans prévenir, pendant que olivier était parti en course avec Zoé; boum! la rentrée des classes a eu lieu. La photo montre des visages grimaçants mais la rentrée c'est bien passée. Une journée de classe en maillot de bain, ça permet de garder le moral. |
| Visite de Mahon
Les frais de port sont de 60 € d'après nos informations, aussi nous nous contentons d'une bouée à 17 €. Juste pour s'accrocher c'est un peu cher, mais la baie est vraiment jolie. Au quai pour faire le plein d'eau nous rencontrons par hasard des français qui préparent un tour de l'atlantique et que nous avons croisé au salon du Crouesty en Bretagne. ils convoient leur bateau acheté en Italie vers St Malo, belle balade. Il ne partirons que l'an prochain. On se sent quelques points communs.
En course au centre de Mahon, je ramène pour trois jours d'eau potable soit 16 litre, sans compter celle que l'on boit dans le thé ou le café, c'est beaucoup, mais il fait vraiment chaud en cette fin juillet. Ajouté à cela quelques courses, j'ai 12 kilos dans chaque bras, le chemin est long, je multiplie les poses et me rends compte a quel point je suis habitué a ma petite automobile. |
| Retour à Majorque
Une petite nuit de traversée sans problème et nous revoilà à Majorque, sur la côte sud cette fois. Nous arrivons à l'aube à Puerto Colom. La nuit suivante est agitée, le vent s'est renforcé, sous les rafales, le bateau a dérapé, c'est à dire que l'ancre a labouré le fond et s'est déplacée. Réveil brutal et grosse agitation, nous avons pu éviter la collision avec un bateau Anglais de justesse. Le chef de bord de l'autre bateau se retrouve à cinq heures du mat en tenue d'Adam sur notre bateau. Tout se termine bien, sauf que dans la bataille notre annexe a disparu. Au petit matin Tony, notre voisin Néozélandais, me fait faire le tour de la petite baie avec son dinghy. il nous apprend que autour de lui plusieurs bateaux ont également dérapé pendant la nuit, mais lui il n'a pas dormi, je retiens la leçon. Au bout de quelques minutes, yeaah! notre annexe. |
| Petit tour à Ibiza
Une nuit de navigation Petit mouillage sauvage à l'île Dragonera à l'ouest de Majorque, nous préparons la traversée de nuit vers Ibiza. 45 à 50 milles qui devraient se faire en une petite dizaine d'heures. Nous choisissons de faire les traversées de nuit, pour le confort des enfants, qui n'aiment pas trop la navigation et ses longues heures d'inactivités. Au moment du départ, l'ancre se bloque entre deux rochers, heureusement j'avais oringué, c'est à dire placé un bout sur le diamant de l'ancre. A force de tirer dessus , sans doute trop court le noeud de chaise se barre. Bref c'est la m..... Quel c...Après de nombreux essais, on se sort d'affaire. Ouf! Nous partons au crépuscule. Une heure plus tard, dans le lointain des éclairs illuminent tout l'arrière de Majorque. Une autre heure après, nous sommes rattrapés par l'orage. C'est fou d'ailleurs à quel vitesse il peut se déplacer. D'une seconde à l'autre, le vent monte très fort, l'annexe joue à pile ou face, nous laissons passer à l'intérieur un peu tendu.(surtout Béné) La suite se déroule sans problème, on arrive près des côtes le matin juste pour le réveil des enfants. Dormis deux heures, on est près pour une journée d'activité, mais aujourd'hui pas d'école... les instits sont crevés.
Une nuit au mouillage Cala Llonga, celle d'ibiza, puisqu'il y en a partout de longues calanques. Belle petite calanques assez large mais remplie vers le fond d'hôtels et résidences de vacances. Nous allons nous reposer de notre nuit de navigation. Sur le coté une minuscule crique nous sert de plage privée, idéal pour surveiller violette. Le soir le vent monte, on dérape une première fois avant la nuit, remouillage et vérification de l'ancre (avec le matériel d'apnée, merci les amis!). je profite du voyage pour aller jeter un coup d'oeil curieux à celle du voisin, pas terrible à mon goût son ancrage (on commence à prendre de l'expérience dans se domaine). Pour lui tout va bien, il a le top du top, une Brake, plantée dans les posidonies. Pendant la nuit, on se relaie pour surveiller le mouillage, ça dérape pas mal, et en pleine nuit c'est la panique chez notre voisin qui se retrouve bien près des rochers, son moteur refuse de démarrer. Il partent à la voile en catastrophe! On se relais pour surveiller un bateau sans équipage juste devant nous. Le matin on se lève avec une impression de gueule de bois. Ce soir on reste....Les marins sont crevés.
Ibiza; visite de la ville Nous mouillons dans l'avant port, des bateaux rentrent et sortent en permanence du port rendant le mouillage particulièrement désagréable et bruyant. Des avions ronflent au dessus de notre tête. Ce n'est pas du tout reposant. Malgré tout la ville est sympathique avec des petites rues commerçantes et piétonnes. Les rues sont animées, mais on a l'impression de croiser toujours les mêmes personnes, même coupe de cheveux, même lunettes,...La jeunesse européenne, en uniforme à la mode, vient faire la fête a Ibiza. Allez zou, on file dans une cala. En fin de compte, les nuits chaudes d'Ibiza ce n'est pas pour nous!
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|  La côte Espagnole |  Une escale au port d'Altéa
Depuis hier soir 13 août, nous avons rejoint le continent. Nous avons mouillé devant le port et profité d'une petite houle pour nous bercer. Ce matin enfin, nous sommes à quai et pouvons profiter de l'eau courante et de l'énergie électrique à volonté, nous pouvons enfin recharger les piles de l'appareil photos et surtout, le plus important la batterie de la Game Boy. Mais le plus urgent c'est de faire du propre et de chasser le sel. A raison de trois ou quatre baignades par jour, les serviettes de bains nous paraissent comme amidonnées. La capitainerie m'avait parlé d'une wifi gratuite mais, pour l'instant, rien ne marche, dommage on aurai pu se mettre à jour dans nos messages. En fin de compte, ça marche. On est là jusqu'à demain, alors on va en profiter! Altéa est une ville qui ne manque pas de charme. Coup de coeur pour Bénédicte . Le centre historique -avec sa cathédrale sur les hauteurs, ses ruelles étroites et fleuries- est vraiment magnifique. C'est une étape à ne pas manquer si l'on vient dans le coin. Par contre, si l'on continue vers Alicante, la côte est horrible, remplie de building. On se demande comment les politiques ont pu et laissent encore se dégrader le littoral. |
| Alicante X3
Nous sommes un peu bloqués par la météo à Alicante. Je dis un peu, parce que hier nous sommes partis pour ensuite revenir, vent dans le nez, bonne brise, mer agitée, météo incertaine, nous voilà de retour dans le port d'Alicante. La ville est moderne mais agréable, surtout le marché couvert. Le club house du Real Club de Regatas est très chic et un peu comme on imagine un club anglais pour gentleman. Cependant leur wifi ne fonctionne pas, et c'est tout ce qui nous intéresse. Alors que nous n'avions pas mis les pieds au port aux Baléares, nous passons sur la côte Espagnole notre quatrième nuit d'affilée au quai. C'est vite moins intéressant que le mouillage et le budget en prend un coup. |
|  Direction Gibraltar
Au port de Carthagène, nous effectuons une entrée des plus houleuses une digue toute récente ne figure pas sur les cartes, nous la longeons en pensant être plus au large, elle nous renvoie la grosse houle de SW avec un angle différent, ce qui crée une mer particulièrement agitée, le bateau empanne heureusement sans conséquences, nous avions pris deux ris. Après avoir pris connaissance de nos messages internet nous essayons de prendre contact avec la cousine de Bénédicte qui habite tout près sur la mer Minor, sans succés.
Violette ne fait que de pleurer depuis que quelqu'un l'a tiré par le bras, elle le tient tout raide sans l'utiliser. Le coude doit être déplacé. On se voit déjà courir les médecins, aller faire une radio je ne sais où. Bénédicte consulte le manuel de secours qu'elle a étudié avant le départ. Elle manipule le bras comme expliqué et le replace, violette retrouve immédiatement l'usage de son bras et sa bonne humeur. Ouf! Quelle bonne idée ce livre! (La médecine du voyage, Guerin et Grau) |
|  Gibraltar | Aprés une petite navigation dans la brume, qui nous a permis de tester l'efficacité de notre radar, nous sommes arrivés à Gibraltar dans la brise de l'atlantique. Cette petite ville anglaise, au coeur de l'Espagne ressemble à un supermarché de vente d'alcool et de cigarettes, mais l'escale nous est agéable. La marina est en partie en travaux et nous assistons en première loge, aux décollages et aux atterissages des avions de l'aéroport - la piste étant située juste de l'autre coté du chenal du port. Le profil type des plaisanciers de la Marina est le retraité anglais célibataire. Nous avons hâte de rencontrer des familles avec de préférence des enfants de l'âge des notres.
Sur la photo on envoit le pavillon de Gibraltar, réalisé à la main par l'équipage, le rouge étant de l'éosine sortie de la trousse de secours. |
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